Psychanalyste à Marseille – Approche intégrative du soin psychique : psychanalyse, EMDR, thérapie du trauma et des schémas répétitifs-Thérapie de la cohérence.
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Pourquoi la thérapie, ce n’est pas juste “parler” : ce qui se joue vraiment en séance


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La thérapie, ce n’est pas « parler pour rien » : ce qui se passe vraiment en séance

Vous avez peut-être déjà entendu, ou vous avez peut-être pensé : ‘Une thérapie, c’est simplement aller parler à quelqu’un’. Il est vrai que communiquer à quelqu’un ses expériences, ses ressentis en dehors de son cercle proche fait souvent du bien. Ceux qui se sentent seuls peuvent consulter un thérapeute uniquement pour décharger, car personne d’autre ne peut satisfaire ce besoin d’être écouté.

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Pourtant, parler pour parler soulage sur le moment… puis la vie reprend son cours, inchangée. Comme je l’ai noté, cette demande doit être respectée si c’est le besoin de celui qui consulte. Cela doit être clairement explicité dès le début de la thérapie individuelle.

Cependant, la thérapie c’est aussi parler pour travailler, ensemble. Mettre des mots là où il n’y en avait pas, sentir ce qui se passe dans le corps, regarder ses schémas en face, ses réacttions pour pouvoir ensuite les transformer. Ce n’est pas seulement comprendre, ou se décharger bien que parfois cela est nécessaire, c’est faire bouger quelque chose de profond. Et cela ne peut pas se faire sans vous et du jour au lendemain votre implication est le cœur même du processus thérapeutique.

Parler pour soulager ou parler pour se transformer : quelle différence ?

Encore une fois, tout dépend de la demande. Il arrive souvent que les personnes réalisent qu'elles sont confrontées à des situations négatives qui se répètent et cherchent à les changer.

Parler pour se soulager, c'est :

  • Vider son sac, raconter, tourner autour. Parfois c’est un réel soulagement, car cette décharge n’a jamais pu se faire ailleurs.
  • Se sentir plus léger·e quelques heures… puis retomber dans les mêmes boucles, lorsque des schémas répétitifs sont identifiés qui nécessitent d’approfondir pour comprendre et transformer. .

Parler pour se transformer, c'est :

  • Cibler ce qui se répète et fait mal ; donc repérer les patterns de fonctionnements pathologiques.
  • Ressentir (oui, parfois c’est inconfortable), accueillir les silences, les larmes, les résistances. Il est aussi important de travailler avec les émotions et le corps pour peu à peu débloquer des croyances négatives ou des répétitions pathologiques.
  • Expérimenter d’autres façons d’être, séance après séance, en observant comment on participe à un schéma pathologique du fait d’un apprentissage vécu dans l’enfance. Cette prise de conscience n’est pas la partie la plus facile. Nous avons tendance à projeter sur les autres nos difficultés. 

Comment se transformer grâce à la thérapie ?

Et cela ne peut se faire qu’en co‑construction dans un cadre sûr. 
Pour cela, j’utilise des méthodes qui vont nous permettre de tâtonner ensemble et saisir peu à peu ce qui se joue au niveau inconscient pour pouvoir ensuite transformer.

Vous apportez votre vécu, vos sensations, vos élans et vos résistances. À deux, nous faisons un vrai travail pour vous et pour vous seulement. Vous êtes au centre de ce travail. 

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Clarifier ce qui vous amène… ce que vous voulez vraiment changer

Prise de distance

La prise de distance n'est pas fuir mais c'est souvent un acte de sagesse pour se protéger. Parfois, c'est en créant cet espace, cette respiration, que nous découvrons qui nous sommes pour être en relation différemment avec les autres, de façon plus saine. 

Acceptation

Accepter qu'on ne peut pas réécrire le passé, ni forcer certaines personnes à changer. Mais on peut transformer notre regard, notre posture intérieure face à ces réalités. C'est peut-être là que réside notre véritable liberté.  

Nous définissons ensemble :

  • Votre demande,
  • Vos objectifs,
  • Vos limites.
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Cela pose une direction claire pour la suite. Il est fréquent que la demande initiale cache une autre demande qui émerge dans le courant de la thérapie. On voit ensemble et on met au travail ce qui semble être le plus important pour vous.

Nous ne pouvons pas toujours transformer les circonstances extérieures, mais nous gardons toujours un pouvoir sur notre façon de les vivre, de les recevoir.

Mettre des mots sur l’indicible

Beaucoup d’expériences restent sans mots, sans sens. Les nommer, c’est déjà commencer à retrouver du pouvoir. Nous avançons au rythme qui est juste pour vous. Il arrive que certaines situations ou comportements révèlent des apprentissages que vous ne soupçonniez pas. Il est important d’accueillir, de prendre le temps nécessaire pour digérer parfois ces découvertes.

Travailler vos schémas récurrents

Certains modes de fonctionnement se répètent : se sacrifier, tout contrôler, fuir le conflit, rester « trop fort(e) ». Nous repérons ces schémas, leur origine, et les contextes ou les situations qui les activent.

Explorer les différentes parties de vous

Nous portons tous des "parties" : protectrices, critiques, blessées, combatives… Les accueillir et les comprendre permet de réconcilier l’intérieur et d’agir de façon plus libre. Avec la thérapie des états du moi ou IFS, on peut comprendre et transformer de l'intérieur un vécu douloureux, une émotion comme la colère, le sentiment d'injustice... 

L’avis d’une psychanalyste

Utiliser des outils centrés sur les émotions

Comprendre ne suffit pas. Nous travaillons avec et sur l’émotion : exercices d’ancrage corporel, respiration, visualisations guidées, écriture thérapeutique, dialogue intérieur… Ces outils vous aident à réguler vos émotions, à traverser et transformer petit à petit les schémas appris.

Intégrer, pas à pas, dans votre vie

Chaque séance se termine par un petit pas concret : une pratique, une observation, une phrase à tester. C’est l’intégration dans le quotidien qui consolide les changements.

Un travail pluridimensionnel : combiner les outils

Aucune méthode ne suffit à elle seule. En fonction de ce qui émerge en séance, je combine différentes approches pour agir sur vos schémas répétitifs négatifs à plusieurs niveaux : cognitif, émotionnel, corporel et relationnel.

  • Thérapie de la Cohérence : identifier les croyances émotionnelles profondes et les relier à l’expérience vécue pour favoriser un changement durable. 
  • États du moi : repérer et dialoguer avec vos différentes  parties  (protectrices, critiques, blessées…) pour rétablir de la coopération interne plutôt que du conflit. 
  • EMDR : désensibiliser et retraiter des souvenirs traumatiques via des stimulations bilatérales (mouvements oculaires, tapotements…), afin que le passé ne dicte plus vos réactions présentes. 
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D'autres techniques comme la thérapie Mosaic peuvent être aussi d'une grande aide pour ressourcer et travailler différemment selon les individus.

  • Travail du transfert et du contre-transfert : observer ce qui se rejoue entre nous en séance. Mes ressentis et les vôtres deviennent des informations précieuses pour comprendre vos schémas relationnels et les transformer. Exemple : si vous vous excusez constamment en séance, nous explorons ensemble la signification pour vous. Est-ce votre rapport à l’autorité ou une difficulté liée à votre légitimité ?
  • Approches corporelles : respiration, ancrage, scan corporel, mouvements doux… Le corps garde la trace des expériences ; le mobiliser permet d’apaiser et d’intégrer autrement qu’avec les mots. Exemple : quand l’angoisse vous serre la gorge, nous apprenons à la localiser, la respirer, la traverser plutôt que la fuir. Identifier ce qu’elle veut dire.
  • Analyse transgénérationnelle : parfois, il est utile de travailler sur la mémoire familiale. Le génogramme peut être utilisé pour faire des hypothèses et voir les patterns de fonctionnement qui se transmettent de génération en génération. Cela peut aider à mieux comprendre les loyautés familiales parfois invisibles qui empêchent parfois certaines transformations. 

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La patience est nécessaire : le travail se fait par couches. Certaines séances sont plus intenses que d’autres. Certaines sont plus tranquilles : tout dépend de votre histoire, votre sensibilité...

Les bénéfices d’une thérapie : ce que vous pouvez en attendre

  • Une meilleure compréhension de vous-même qui ouvre sur l’action.
  • Des émotions moins envahissantes, mieux régulées.
  • Des relations plus saines, grâce à des limites et des besoins exprimés.
  • Le sentiment d’être acteur(rice) de votre vie, plutôt que spectateur(rice) de vos répétitions.

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Questions fréquentes sur la thérapie : ce que vous devez savoir

Combien de séances faut‑il ?

Cela dépend de votre objectif et de votre histoire. Nous faisons régulièrement le point pour ajuster le rythme. Il est difficile d'apporter une réponse claire. Il arrive parfois qu'une personne ait l'impression de tourner en rond. Cela a un sens. Nous nous efforçons de comprendre le schéma qui se cache derrière cela.  D'autres ressentent rapidement un mieux-être. Tout dépend de la personnalité, du vécu de chacun.

Dois‑je tout raconter ?

Non. Vous choisissez ce qui semble nécessaire pour vous de partager. Nous travaillons avec ce qui est prêt à émerger, sans forcer.

Est-ce que ça va être douloureux ?

Toucher ses blessures peut être inconfortable. Mais le cadre sécurisé, les outils de régulation et le respect de votre rythme permettent d’avancer sans se brusquer. Mais, Il arrive que certaines séances soient plus difficiles que d’autres. Même si les différents outils permettent de s’ajuster, il est difficile parfois d’échapper à des abréactions douloureuses. Parfois, il faut que cela sorte, que cela s’évacue d’une certaine manière.

Et si je ne sais pas quoi dire ?

C’est ok. Mon rôle est de vous accompagner, même dans le silence. Souvent, c’est là que quelque chose se prépare. Il y a des individus qui sont frustrés car ils ont l'impression que rien ne se passe. Mon rôle est de m'en saisir pour voir avec vous ce qui se joue dans ce contexte de thérapie. Je ne pourrais pas en revanche faire le travail à votre place. Le silence peut vous aider à saisir quelque chose si vous le saisissez. Certains ont en besoin, d'autres le vivent difficilement. Personnement, je ne reste pas dans le silence, sauf si cela semble être nécessaire, car dans le silence, des choses se passent aussi.

Si ce que vous lisez résonne, prenons un premier rendez-vous. Nous verrons ensemble ce dont vous avez besoin et comment je peux vous accompagner.


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