Le refoulement .

Après avoir minutieusement observé et analysé les méthodes thérapeutiques en hypnose Sigmund Freud, éminent penseur viennois, fait l'incisive observation que les patientes manifestent souvent des résistances psychologiques tenaces, une sorte de barrage inconscient, qui s'érigent pour empêcher l'émergence douloureuse de souvenirs traumatiques enfouis. Il élabore alors l'hypothèse révolutionnaire selon laquelle une force psychique intérieure, qu'il nommera plus tard le "refoulement", œuvre à maintenir ces souvenirs douloureux à l'écart de la conscience, en reléguant hors du champ conscient les affects dérangeants associés à des expériences passées pathogènes, traumatiques dans le but de préserver l'équilibre mental de l'individu.

Pour Freud, les symptômes sont liés à des conflits intrapsychiques.
Freud donne l'exemple d'une patiente qui tombe malade après le décès de sa sœur alors qu’elle avait une tendresse particulière pour son beau-frère. elle pensait que sa sœur étant morte, son mari pouvait l’épouser.
Pour Freud le moi se défend des souvenirs qui lui sont pénibles. Freud précise à son public que le travail sur le refoulement n’est que le début d'une compréhension sur les phénomènes psychologiques. par ailleurs, selon lui l'hypnose ne permet pas de voir les résistances du patient au contraire elle les cache contrairement à la méthode cathartique ou à la libre association

L'intérêt de l'hypnose et qu'elle a pu révéler le lien entre les symptômes et les expériences traumatiques vécues, ce qui a permis de découvrir le refoulement et l’inconscient.
Ce qui a été refoulé continue d'exister et agit dans l'inconscient et pousse pour remonter à la surface, MAIS en est empêché par la résistance.
Pour éviter d’être reconnu, et pour pouvoir sortir au niveau de la conscience, le refoulé va opérer selon Freud « une formation de substitution déformée et rendue méconnaissable », . Il va ainsi se transformer en souffrance, en mal-être, en symptôme que le patient ne comprendra pas..
La lever du refoulement, condition pour arriver à résoudre ses conflits intrapsychiques.

Le conflit psychique, telle une énigme tortueuse qui se cache dans les labyrinthe de l'inconscient, pourra trouver son dénouement et s'apaiser progressivement, une fois que les souvenirs et les émotions longtemps refoulés, enfouis sous le poids des défenses intérieures, pourront être délicatement mis en mots et en images par le patient au cours d'un processus thérapeutique souvent ponctué de résistances importantes, reflet de la lutte intérieure entre le désir de savoir et la peur de la vérité révélée, ou des émotions enfouies refoulées.
Freud termine cette deuxième conférence en nommant précisément sa méthode qu’il a appelée, Psychanalyse.