Reinette Girard Psychanalyste et thérapeute de couple
 
63 Rue Paradis, 13006 Marseille, France
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Culture psychanalytique : Le malaise dans la culture, Sigmund Freud.


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La culture, pilier de notre humanité, se trouve aujourd'hui en péril, confrontée à une menace sourde et insidieuse. Sigmund Freud a forgé une expression pour désigner ce fléau : la détresse psychologique des masses.

Dans ce livre, Le malaise dans la culture, Freud nous éclaire sur le sens du développement culturel, qui n'est autre que le témoignage du combat entre Eros et Thanatos, combat essentiel pour l'espèce humaine. Ainsi, le défi majeur de la culture est de contenir, sinon d'éradiquer, l'agressivité humaine, ennemi de taille puisqu'elle est aussi source de jouissance. Malgré le rôle de la culture de maintenir cette agressivité naturelle de l’homme, le besoin de détruire peut concourir à sa propre perte selon l’issu du combat entre Éros et Thanatos.

Introduction

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Chapitre 1 : Le sentiment religieux

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Chapitre 2 : Le besoin de croire

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Dans le premier chapitre, Freud débat avec Romain Rolland sur la religion, vue comme une illusion nécessaire pour Freud et comme une expérience "océanique" pour Rolland. Freud suggère que la religiosité pourrait découler d'un besoin infantile de protection.

Le deuxième chapitre traite de la figure paternelle protectrice, vers laquelle l'homme se tourne pour trouver réconfort et sécurité, défendant la religion malgré son poids car elle incarne cette protection.

Freud aborde ensuite la recherche du bonheur, entravée par la réalité et la souffrance. Il examine diverses stratégies pour y faire face, allant de la sublimation à l'amour, tout en reconnaissant que la douleur et la frustration sont inévitables, la névrose devenant un refuge face aux exigences sociétales.

Dans le troisième chapitre, il souligne l'impossibilité d'atteindre un bonheur total en raison de la finitude et de la vulnérabilité humaines. Malgré les avancées culturelles, l'homme reste impuissant face à la nature, à la dégradation corporelle et aux institutions
 

Chapitre 3 : L’homme ne peut échapper à son état de finitude et de vulnérabilité

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Chapitre 4 : Le développement culturel.

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Chapitre 5 : Origine des névroses.

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Dans le troisième chapitre, il souligne l'impossibilité d'atteindre un bonheur total en raison de la finitude et de la vulnérabilité humaines. Malgré les avancées culturelles, l'homme reste impuissant face à la nature, à la dégradation corporelle et aux institutions. 

Le quatrième chapitre décrit la civilisation comme fondée sur l'amour et le travail, mais aussi sur des règles et des idéaux culturels qui limitent la liberté individuelle au profit de l'intérêt général. La famille, modèle de la communauté, repose sur l'amour et la satisfaction des pulsions sexuelles, mais aussi sur des rôles sociaux définis.

Enfin, le cinquième chapitre lie les troubles mentaux aux contraintes culturelles et à la répression sexuelle. Freud suggère que la société cherche à canaliser la libido vers des liens d'identification et des activités collectives, mais reconnaît que l'idéal de l'amour universel est hors de portée, l'agressivité étant aussi intrinsèque à l'homme que le besoin d'affection.

Chapitre 6 : L’homme est par essence un être agressif

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Chapitre 7 : Répression des pulsions agressives.

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Chapitre 8 : Le sentiment de culpabilité engendré par la culture

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Dans les derniers chapitres, Freud explore la nature agressive intrinsèque à l'être humain et la souffrance découlant du conflit entre le Moi et les besoins de la libido. Il réévalue le narcissisme, reliant le sadisme et le masochisme à la gestion des pulsions pour préserver le narcissisme tout en répondant aux besoins. Les pulsions de mort (Thanatos) et de vie (Éros) s'entremêlent, avec le sadisme mêlant agressivité externe et plaisir narcissique, et le masochisme trouvant satisfaction dans la souffrance.

La culture cherche à modérer l'agressivité humaine qui menace son équilibre en redirigeant les pulsions agressives vers le Moi, grâce à l'intervention du surmoi qui agit comme une conscience morale. Cette régulation se fait au prix d'un conflit interne au Moi, générant culpabilité et besoin de punition, et nécessite des sacrifices de la part de l'individu pour maintenir des liens sociaux.

Freud souligne l'importance du sentiment de culpabilité dans l'évolution culturelle, tout en critiquant la culture pour son insensibilité aux pulsions primitives et aux facteurs environnementaux, ainsi que pour son approche simpliste de l'adoption des normes culturelles. Il argue que la culture affaiblit l'individu en le privant de ses défenses naturelles, conduisant à un sentiment de culpabilité souvent inconscient et ignoré par l'individu.


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